28 janvier 2018

La relation avec les Juifs



La Révélation, le contenu du pacte, de même que l’attitude du Prophète Muhammad (PSL) vont fixer le cadre des relations avec les autres communautés en particuliers avec les deux religions : le judaïsme et l’Islam.
C’est d’abord le contenu et la reconnaissance d’une filiation : il s’agit du Dieu Unique qui a été envoyé à Moïse et au Prophète Muhammad (PSL). Les juifs forment avec les Chrétiens les «Ahl al-Kita » (Les Gens du Livre). Ils ont reçu de la part de Dieu un message :


« Dieu, il n’y a pas d’autre divinité que Lui, le Vivant, l’Agent de l’Univers. Il t’a révélé graduellement le livre en tant que Message de vérité, confirmant ce qui l’avait précédé ; comme il avait révélé la Torah et l’Evangile auparavant pour servir de direction aux hommes. » Sourate Al-Imran, verset 2-4)


Pour rappel : l’expression ahl al-kitâb apparaît 32 fois dans le texte coranique (ce qui représente un pourcentage important des 127 occurrences du mot ahl au total). Ces 32 occurrences ne sont pas également réparties : au-delà de la sourate 5, elles deviennent rares, n’apparaissant plus que dans les sourates 29, 33, 57, 59 (2 fois) et 98 (2 fois).

Lors de son installation à Médine, le Prophète Muhammad (PSL) n’exige aucune conversion et va clarifier les termes d’une relation qu’il voulait égalitaire dans la nouvelle société. Par la suite, au gré des conflits et des alliances trahies, la situation s’envenimera et les relations avec l’une ou l’autre des tribus juives se détérioreront.

Ces développements et contingences ne modifieront en rien les principes qui fondaient la relation entre les musulmans et les juifs :

-  Reconnaissance et respect mutuels
-  Justice devant la loi ou lors du traitement des litiges

Ainsi quelques années plus tard, alors que les musulmans étaient en conflit avec une tribu juive dont ils soupçonnaient le double jeu, un musulman crut possible de se dédouaner d’un vol qu’il avait commis et d’en reporter la faute sur un juif. La Révélation viendra dénoncer la grave manipulation du coupable musulman en révélant ainsi l’innocence du juif :


« Celui qui commet une faute ou un péché puis en accuse un innocent, celui-là est coupable d’une infamie et d’un péché grave. » (Sourate 4, verset 112)


Quelle que soit la situation conflictuelle avec les autres tribus (voire même s’il s’agit d’une guerre), les principes inaliénables de respect et de justice demeurent et transcendent les réalités historiques. Le Prophète Muhammad (PSL) faisait appel à une conscience musulmane qui ne se laisse point aller aux passions, à la haine aveugle, à la jouissance et à la puissance.

Le Coran vient rappeler au-delà de l’Histoire que la haine qui peut naître circonstanciellement à la suite d’une guerre ne peut avoir raison des principes auxquels les croyants (en particulier les musulmans) doivent rester fidèles :


« Ô vous les porteurs de la foi ! Tenez-vous fermes devant Dieu en témoins de la justice et que l’aversion profonde vis-à-vis d’un peuple ne vous incite pas à commettre des injustices. Soyez justes, cela est certes plus près de la conscience intime de Dieu. Craignez Dieu [portez donc cette conscience intime de Dieu], Dieu est bien informé de ce que vous faites. » (Sourate 5, verset 8)


Le Prophète Muhammad (PSL) n’aura de cesse de distinguer les situations et les hommes et de montrer le plus grand respect à l’égard des croyances et des individus.

Pendant des années, un jeune juif sera son compagnon et le suivra partout, tant il aimait être dans le compagnon du Prophète Muhammad (PSL). Ce dernier ne lui demandait jamais de renoncer à sa foi. L’enfant tomba gravement malade, et c’est sur son lit de mort qu’il demandera à son père l’autorisation de pouvoir se convertir à l’Islam, alors que, pendant toutes ces années au côté du Prophète Muhammad (PSL), il avait pu rester ce qu’il était et témoigner de l’amour et de l’affection du Prophète Muhammad (PSL).

Plus tard, le Prophète Muhammad (PSL), alors qu’il se trouvait avec un groupe de musulmans, une procession funèbre passa à proximité et le Prophète (PSL) se leva afin de témoigner son respect pour le défunt. Surpris les musulmans l’informèrent qu’il s’agissait d’un décès d’un juif. Et le Prophète Muhammad (PSL) leur répondit de façon claire et digne :


«  Ne s’agit-il pas d’une âme humaine ? » Ibn Hishâm


L’enseignement était le même et allait et allait le rester malgré les difficultés, les trahissions et  les guerres :

-                  La non-imposition de la conversion,
-                  Le respect de la différence
-                  L’égalité des traitements

Voilà le cœur du message fondamental de la Révélation et de l’action du Prophète (PSL).


Tous les versets postérieurs qui référent aux conflits, au fait de tuer et aux affrontements sont à lire dans le contexte de leur Révélation (alors que les musulmans sont en situation de défense et de guerre) et ne sauraient remettre en cause le contenu essentiel de l’ensemble du message.

Avec les hypocrites
Malgré le pacte, malgré les efforts du Prophète Muhammad (PSL) pour rassurer les différentes tribus et les différents dignitaires religieux, la situation n’était point facile. Il fallait faire face aux jalousies, aux conflits de pouvoir, aux avidités de certains et aux frustrations des autres.

Le Prophète Muhammad (PSL) eut à affronter des attitudes qu’il avait peu connues à la Mecque, où la conversion exigeait tant de sacrifices sur le plan humain, familial et clanique qu’elle ne pouvait être née que dans les cœurs sincères et profondément croyants. La configuration sociale et les différents pôles de pouvoir à Médine ainsi que la nature même du rôle du Prophète (PSL) (l’influence sur les cœurs et les affaires sociales était plus qu’une évidence) changeaient la donne. Certains pouvaient trouver un intérêt de pouvoir, un intérêt quasi «politique» à rendre publique leur conversion à l’Islam.

Le Coran, dans la première sourate révélée à Médine «Al Baqara» (la Vache), rend compte de cette apparition troublante des munâfiqûn, des « hyprocrites », qui sont un danger majeur parce qu’ils attaquent la communauté et les fondements de la religion de l’intérieur.

Ibn Kathir (Tafsîr al Qurân (mukhtasar), Dâr as-sabûnî, le Caire en arabe, vol. page 27-37) révèle dans son commentaire du Coran, quatre versets parlent des croyants sincères au début de la sourate «la Vache» (Al-Baqara), deux versets mentionnent les négateurs de Dieu, puis on trouve treize longs versets qui décrivent l’attitude te les propos des hypocrites nourris par la perfidie et la duplicité :


« D’aucuns parmi les hommes affirment : « Nous croyons en Dieu et au jour dernier », alors qu’ils ne sont pas croyants. Ils cherchent à tromper Dieu et les croyants sincères mais en vérité ils ne trompent qu’eux-mêmes, sans en avoir conscience. » (Sourate al Baqara, la vache, verset 8-9)


« Quand ils rencontrent les croyants ils disent : « Nous croyons », mais dès qu’ils se trouvent avec leurs démons, ils leur disent : « Nous sommes des vôtres, mais nous ne faisions que plaisanter  [en feignant d’avoir la foi] » (Sourate al Baqara, la vache, verset 14)

Le danger était réel et allait devenir permanent. D’aucuns attisaient les anciennes rivalités entre les Aws et les Khazraj, et l’une de ces tentatives n’aurait pas été loin d’aboutir si l’un d’entre eux n’avait pas rappelé à temps aux uns et aux autres la nature supérieure de leur fraternité dans l’Islam.

L’un des membres du clan des Khazraj, ‘Abd Allah ibn Ubayy, s’était converti à l’Islam, mais il apparaissait aux yeux de nombreux croyants comme un fauteur de troubles. Il représentait la figure exemplaire de l’hypocrite telle que décrite dans la Révélation.

Abû ‘Amir, du clan des Aws, était perçu de la même façon. Il répandait le venin de la discorde.

Aucune mesure particulière n’avait été prise contre eux, mais la méfiance était de mise. L’on prenait garde à ne pas tomber dans les pièges qui pouvaient mener à la division dans les rangs des musulmans.

Yathrib 786
Le 28 janvier 2018
 

21 janvier 2018

Le mariage d'Aïcha



La construction de la mosquée était presque achevée lorsque le Prophète Muhammad (PSL) ordonna que l’on construisît deux petites habitations accolées au mur oriental, dont l’une était destinée à son épouse Sawdad et la seconde à Aïcha. Le Prophète (PSL) et ses filles habitèrent avec Sawdad. Un mois après, il décida de célébrer son mariage avec Aïcha dont la beauté était remarquable. Elle n’avait que neuf ans. Celle-ci était la fille choyée d’Abû Bakr. Ce mariage était aussi pour témoigner et se lier encore plus avec son plus fidèle compagnon.

Dès sa plus jeune enfance, racontent les annalistes (Ibn Hichâm, Ibn Sa’ad et Boukharî), elle savait, par ses parents, que le Prophète Muhammad (PSL) était l’Envoyé de Dieu, qu’il recevait régulièrement la visite de l’ange Gabriel. Seul parmi les vivants, il était au ciel et était ensuite redescendu sur terre. Cette expérience faisait qu’il rayonnait de joie et que sa main, malgré la chaleur, était toujours 

« plus fraîche que la neige et plus parfumée que le musc. » Bukharî

A plus de cinquante-trois ans, le Prophète (PSL) était sans âge, nous dit-on et c’était comme s’il était immortel.

« Son corps était svelte, ses yeux très lumineux, ses cheveux noirs et sa barbe de même couleur avaient conservé l’éclat de sa jeunesse. »

Les dispositions nécessaires étaient prises pour le mariage au point qu’Aïcha ne se rendit pas compte de l’évènement. Elle raconta plus tard :

«J’étais en train de jouer à la balançoire et ma longue chevelure était défaite. On vint me chercher et on m’emmena pour me préparer à la célébration.»

Il n’y eut pas comme pour les autres mariages prophétiques de cérémonie particulière. On apporta un bol de lait. Après en avoir bu, le Prophète Muhammad (PSL) l’offrit à Aïcha. Elle déclina l’offre timidement, comme il insistait, elle but et passa ensuite le bol à sa sœur Asma. Les autres membres de l’assistance burent à leur tour. Après quoi, tous se retirèrent.

Aïcha, après son mariage, continua même à jouer avec les poupées.

« Un jour, le Prophète entra pendant que j’arrangeais mes poupées et il me demanda :
« O Aîcha, à quoi joues-tu ? »
«Ce sont les chevaux de Salomon», répondis-je !
Sur quoi, le Prophète (PSL) se mit à rire » (Ibn Hichâm et Ibn Sa’ad)

Yathrib 786
Le 21 janvier 2018

14 janvier 2018

Le Prophète qui n’est ni juif ni chrétien



« Si tu es dans le doute au sujet de notre Révélation,
Interroge ceux qui ont lu le livre avant toi. » (Sourate 10 Yûnus,  verset 94)


Tels étaient les conseils de l’Ange Gabriel.


« C’est à eux que Nous avons apporté le Livre, la sagesse et la prophétie. Si ces autres-là n’y croient pas, du moins Nous avons confié ces choses à des gens qui ne les nient pas.
Voilà ceux qu’Allah a guidés: suis donc leur direction.
Dis: «Je ne vous demande pas pour cela de salaire». Ce n’est qu’un rappel à l’intention de tout l’univers. (Sourate 6 les Bestiaux, verset 89-91)



« [Moïse] dit:
 «Seigneur,ouvre-moi ma poitrine,
et facilite ma mission,
et dénoue un nœud en ma langue,
afin qu’ils comprennent mes paroles,
 et assigne-moi un assistant de ma famille:
Aaron, mon frère » Sourate ar-Rahman 20, verset 25-30
)


« Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous? »(Sourate 55 Ta-HA verset 16)



« Nous avons effectivement envoyé Noé et Abraham et accordé à leur descendance la prophétie et le Livre. Certains d'entre eux furent bien-guidés, tandis que beaucoup d'entre eux furent pervers. » (Sourate 57 al-Hadid le fer, verset 26)


Ces versets structurent et cadrent la mission prophétique. Aussi, ils témoignent du dépôt divin, du livre entre les descendants et les successeurs d’Abraham, Moïse et Jésus notamment :


« A  Abraham nous avons donné Isaac et Jacob,
Puis nous avons établi dans sa descendance la prophétie et le Livre,
Nous lui avons accordé sa récompense en ce monde
Et, dans la vie future, il sera parmi les justes. » (Sourate XXIX, verset 27)

« Dis :
Qui donc a révélé le Livre avec lequel Moïse est venue ?
-        C’est une lumière et une direction pour les hommes-
Vous l’écrivez sur des parchemins pour le montrer,
Alors que maintenant vous savez ce que vous-mêmes et vos ancêtres ignoraient. » Sourate VI, verset 91)


Le Prophète Muhammad (PSL) n’était plus dépendant d’Isaac et de Jacob. Il a découvert que par Ismaël, il se rattachait lui aussi, directement en tant qu’Arabe, à la Postérité d’Abraham. Il sait personnellement que la Révélation qu’il a reçue est garantie par son lien personnel avec son Dieu. Dieu n’a-t-il donc pas décidé que soit élue la branche aînée issue d’Abraham, celle d’Ismaël, comme l’avait été auparavant la branche cadette, celle d’Isaac ?


« Ceci est un livre que nous avons révélé : Un Livre béni, confirmant ce qui était avant lui,
Afin que tu avertisses la Mère des Cités et ceux qui se tiennent dans les environs.
Ceux qui croient à la vie future croient aussi au Livre et ils sont assidus à la prière. » Sourate VI, verset 92


A Médine, le Prophète Muhammad (PSL) reçoit le titre de Prophète alors que jusque-là il était un « Avertisseur », un « Annonciateur », Un « Envoyé » auprès d’une nation qui n’avait pas reçu de message          :


« Les vrais croyants sont ceux qui croient en Allah et en Son messager, et qui, lorsqu’ils sont en sa compagnie pour une affaire d’intérêt général, ne s’en vont pas avant de lui avoir demandé la permission. Ceux qui te demandent cette permission sont ceux qui croient en Allah et en Son messager. Si donc ils te demandent la permission pour une affaire personnelle, donne-la à qui tu veux d’entre eux; et implore le pardon d’Allah pour eux, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

 Ne considérez pas l’appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres. Allah connaît certes ceux des vôtres qui s’en vont secrètement en s’entrecachant. Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. » (Sourate An-Nur, laLumière, verset 62-63)

« Ô vous qui croyez! N'entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu'invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu'on vous appelle, alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez-vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu'Allah ne se gêne pas de la vérité. Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau: c'est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs; vous ne devez pas faire de la peine au Messager d'Allah, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui; ce serait, auprès d'Allah, un énorme pêché. » (Sourate Al-ahzab, les Coalisés, verset 53)

« Allah a été véridique en la vision par laquelle Il annonça à Son messager en toute vérité: vous entrerez dans la Mosquée Sacrée si Allah veut, en toute sécurité, ayant rasé vos têtes ou coupé vos cheveux, sans aucune crainte. Il savait donc ce que vous ne saviez pas. Il a placé en deçà de cela (la trêve de Houdaybiya) une victoire proche. » Sourate 47 Al Fath, la Victoire Eclatante, verset 27)

«Ô vous qui avez cru! Ne devancez pas Allah et Son messager. Et craignez Allah. Allah est Audient et Omniscient.
Ô vous qui avez cru! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. » (Sourate 49, al-Hujuât, les Appartements, verset 1-2)

« Appréhendez-vous de faire précéder d’aumônes votre entretien? Mais, si vous ne l’avez pas fait et qu’Allah a accueilli votre repentir, alors accomplissez la alāt, acquittez la Zakāt, et obéissez à Allah et à Son Prophète. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » (Sourate 58, al-Mujadalat, la Discussion, verset 13)


Le Coran lui attribue un statut éminent, inégalable :


« Obéissez à Dieu et à son Prophète… » Sourate 58, verset 13)

« Prophète, il l’est, mais son charisme est d’un genre particulier. Il se dit en effet « prophète ethnique », originaire des « Nations » qui n’ont pas reçu d’Ecriture. Le terme qui le désigne lui a été vraisemblablement appliqué par les juifs sous forme de sobriquet et de manière dérisoire : ummî, faisant partie des « ummat-ha’olam », ces « peuples de la gentilité » exclus comme Ismaël des privilèges de la Révélation. Mahomet assume ce titre qui implique […] la reconnaissance de son charisme. Il y voit le signe de la miséricorde divine envers les Arabes., premiers exclus des Nations ; Dieu a donc enfin suscité parmi eux, hors du cercle étroit des scripturaires, un prophète qui n’est juif ni chrétien, et qui est pourtant authentiquement abrahamique. »
« Ainsi la situation ancienne se trouve renversée : au lieu de solliciter auprès des gens du Livre une confirmation de ses propres oracles, il entend juger par le Coran les écritures judéo-chrétiennes. En fait, il déclare celles-ci corrompues et falsifiées, chaque fois qu’elles ne concordent pas avec le Coran. Il déclare les scripturaires déchus de leurs privilèges de détenteurs  d’une Ecriture sainte et authentique, condamne la Bible et l’Evangile à être des documents altérés par leurs adeptes, rejette avec véhémence les dogmes fondamentaux du christianisme, qu’il assimile aux croyances aberrantes du polythéisme mecquois. En somme, tout se passe comme si la Tradition (sunna) antique, à laquelle il s’est attaché dès les premières phases de sa prédication, avait subi deux types d’altération : celle de l’ « associationnisme » païen (Shirk) et celle de la « corruption » (tharîf) judéo-chrétienne, celle-ci ressemblant à celle-là. » Michel Hayeck dans son livre Les Arabes et le Baptème


Le Coran confirme :


«Les juifs ont dit : « Uzaïr est fils de Dieu ! »
Les chrétiens ont dit : « Le Messie est fils de Dieu ! »
Telle est la parole qui sort de leurs bouches ; ils répètent ce que les incrédules disaient avant eux, que Dieu les anéantisse ! Ils sont tellement stipudes. » (Sourate IX at-Tawba, Le Répentir, verset 30)


Yathrib 786
Le 14 janvier 2018