08 mai 2017

Le Mariage du Prophète Muhammad (PSL)



Le prophète Muhammad (PSL) après avoir été berger, s’engagea dans le commerce et se construisit au fil des premières expériences et transactions, une réputation d’honnêteté et d’efficacité reconnue dans la toute la région. On commença à le surnommer as-Sâdiq al-Amîn, « le Véridique, digne de confiance » alors qu’il allait tout juste vers vingt ans.
L’un des commerçants les plus fortunés de la Mecque était une femme du nom de Khadîdja Bint Khuwaylid, mariée deux fois, puis finalement veuve. Elle était la cousine du Chrétien Waraqah Ibn Nawfal.
Depuis quelques années déjà. Elle entendait parler de ce jeune homme, le prophète Muhammad (PSL) : « honnête, droit et efficace », et elle se décida à le mettre à l’épreuve en lui demandant d’acheminer les marchandises lui appartenant et d’aller les vendre en Syrie. Elle mettait à sa disposition un jeune serviteur de sa maison nommé Maysara et lui promettait de doubler son salaire en cas de succès. Le Prophète (PSL) accepta et se mit en route avec Maysara. En Syrie, il réussit une opération commerciale qui avait plus que doublé les attentes de Khadîdja.
A leur retour de Syrie, Khadîdja écouta silencieusement les explications du Prophète (PSL) et n’eut de cesse d’observer son allure et son comportement. Une lumière semblait émaner de ce visage.  Maysara lui raconta plus tard  les signes qu’il avait perçus tout au long de leur expédition. Quant à l’attitude et au comportement de Muhammad (PSL), Maysara attestait qu’il ne ressemblait à aucun autre homme.
Khadîdja chargea une de ces amies Nufaysa de s’enquérir auprès du Prophète si celui-ci pouvait être intéressé par le mariage. Il lui répondit qu’il n’en avait pas les moyens et lorsqu’elle lui mentionna le nom de Khadîdja, il rétorqua qu’il était intéressé mais que compte tenu de son statut, il ne pouvait prétendre à une telle union. Nufaysa ne mentionna pas qu’elle agissait à la requête de Khadîdja et lui proposait d’arranger les choses et de rendre possible ce mariage. Elle informa Khadîdja des bonnes dispositions de Muhammad (PSL). Cette dernière l’invita et lui fit une proposition qu’il accepta. Il restait en à parler aux différents parents des clans afin de finaliser le projet mais aucun obstacle quant au statut respectif à l’appartenance et aux intérêts des tribus ne semblait pouvoir empêcher le mariage.
La tradition rapporte que Khadîdja avait quarante ans au moment du mariage, mais, selon d’autres sources, elle était plus jeune. Abd ALLAH Ibn Mas’ûd, par exemple, mentionne l’âge de vingt-huit ans. Ce qui paraît effectivement plus probable lorsque l’on sait que Khadîdja donna naissance à six enfants dans les années qui suivirent  (Ibn Hishâm, op. cit, vol. 2, page 6-8). Le premier né fut un garçon du nom de Qâsim et ne vécut que deux ans. Puis vinrent Zaynab, Roqayya, Um Kulthûm, Fâtima et enfin Abd Allah qui, lui aussi, décéda avant d’avoir atteint sa deuxième année.
Au cours de ces années, le Prophète Muhammad décida d’affranchir Zayd Ibn Hâritha, qui lui avait été offert par son épouse quelques années auparavant. Il accueillit dans la maison également son jeune cousin ‘Alî ibn Abî Talib. Ainsi se constitua la famille du prophète. Ali qu’il prit en charge comme un fils allait plus tard épouser sa plus jeune fille Fâtima.
Durant cette époque, le Prophète Muhammad (PSL) pratiqua toutes les formes de générosité. Comme dit l’adage « ne manque pas d’avoir » mais « Fais peu de cas des biens de ce monde, Dieu t’aimera", énonce l’un des hadiths.

Yathrib786
8 May 2017

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